SOCIETE

Journée Africaine de la sécurité routière : Protéger le patrimoine routier pour promouvoir la sécurité routière 

Dans le cadre de la célébration de la 13ème édition de la Journée Africaine de la sécurité routière, le ministère des Transports Routiers, Aériens et Ferroviaires, à travers la direction des Transports Routiers et Ferroviaires, a organisé ce 28 Novembre 2024, à Lomé, un atelier de sensibilisation sur le thème : « Protéger le patrimoine routier pour promouvoir la sécurité routière ». Cette rencontre a permis de sensibiliser et d’échanger avec l’ensemble des parties prenantes impliquées dans la sécurité routière sur le rôle et la responsabilité de chaque acteur en vue d’une gestion durable du patrimoine routier.

Le Togo, à l’instar des autres pays africains signataires de la charte africaine sur la sécurité routière, commémore chaque troisième dimanche du mois de novembre, la journée africaine de la sécurité routière. Cette célébration est également couplée de la Journée Mondiale du Souvenir des Victimes des Accidents de la Route.

La Journée africaine de la sécurité routière est une réelle opportunité d’éveiller la conscience des usagers de la route et de mener d’importantes réflexions sur la problématique de l’insécurité routière afin d’atteindre les objectifs de La Décennie d’action des Nations-Unies pour la sécurité routière 2021-2030, dont l’objectif ambitieux est de prévenir au moins 50% des décès et des blessures dus aux accidents de la route d’ici 2030.

Le thème retenu pour cette édition 2024 est : «Protéger le patrimoine routier pour promouvoir la sécurité routière ».

Dans ce cadre, le ministère des Transports Routiers, Aériens et Ferroviaires, à travers la direction des Transports Routiers, Aériens et Ferroviaires, a organisé un atelier de sensibilisation pour échanger avec l’ensemble des parties prenantes impliquées dans la sécurité routière sur le rôle et la responsabilité de chaque acteur en vue d’une gestion durable du patrimoine routier.

A cet effet plusieurs communications, notamment  les facteurs aggravant les risques lés à la conduite, comme les surcharges, la vitesse, l’alcool, la drogue ou encore la fatigue ; la prise en charge post accident par les services médicaux et les compagnies d’assurance ont été développées.

En  effet, les routes ne sont pas de simples voies de circulation, elles sont aussi des patrimoines collectifs, une ressource stratégique et une composante essentielle du développement de la nation. Les préserver, c’est garantir la sécurité et investir dans l’avenir.

Le gouvernement togolais, au regard de son ambition stratégique de renforcer la place du Togo, en tant que hub logistique et de services, a réalisé, depuis une quinzaine d’années, des investissements massifs. Afin de réhabiliter et de moderniser les infrastructures et équipements routiers.

C’est ainsi qu’au cours des dix dernières années, 670 km de route ont été réhabilitées, 264 km aménagées et 402 km en cours de travaux ; soit un linéaire total d’environ 1 300 km. A titre indicatif, la construction d’un (1) km de route coûte environ 600 millions de F CFA.

Cette politique de grands travaux routiers vise à assurer la fluidité et la sécurité du trafic national et international.

Cependant, l’on assiste à un phénomène de dégradation précoce du patrimoine routier en raison de plusieurs facteurs dont certains sont d’origine humaine à l’instar de la surcharge des véhicules lourds etdes actes de vandalisme. Ainsi, des routes construites pour durer 15 à 20 ans se retrouvent en état de dégradation avancée au bout de 5 ans.

Il s’agit d’un problème d’insécurité routière qui demeure une préoccupation majeure du gouvernement. En cela, l’Etat ne cesse de multiplier des séances de sensibilisation, dans le but d’interpeller la population à lutter pour préserver ces patrimoines. Chaque acteur impliqué dans la sécurité routière doit donc jouer sa partition, afin de les protéger pour réduire, de manière drastique, les accidents.

Plusieurs réformes sont engagées, depuis quelques années pour renverser la tendance.

« Le Togo à l’instar des autres pays de l’Union économique et monétaire ouest-africaine, met en œuvre le règlement n°14/2005/CM/UEMOA du 16 décembre 2005 relatif à l’harmonisation des normes et des procédures de contrôle du gabarit, du poids et de la charge à l’essieu des véhicules lourds de transport de marchandises dans les Etats membres de l’UEMOA », a fait savoir le représentant du ministre des Transports Routiers, Aériens et Ferroviaires, Dr Michel Komlan Tindano.

Il a précisé que des postes de pesage sont installés sur le principal corridor de du Togo, afin de contrôler le poids des véhicules. Ces contrôles ont permis d’éradiquer l’extrême surcharge des camions et de prolonger la durée de vie des routes.

Aimé

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