SANTE

Evala 2024: La CCI-Togo, l’hôtel Sarakawa et le CNTS sensibilisent les populations sur l’importance du don de sang

La Chambre de Commerce et d »Industrie du Togo (CCI TOGO), l’hôtel Sarakawa, le Centre National de Transfusion Sanguine (CNTS) et les étudiants de la faculté de santé des universités de Lomé et de Kara mènent depuis le début des luttes traditionnelles Evalas en pays Kabyè, à Kara, une campagne de sensibilisation des populations sur l’importance du Dong de sang. Ceci, afin de sauver des vies humaines.

Le 3 juillet dernier, la CCI-TOGO, l’hôtel Sarakawa et le CNTS ont signé une convention de partenariat. Ce partenariat vise à consolider la stratégie de mobilisation des donneurs de sang lors des évènements publics.

C’est dans cette dynamique que les trois institutions en partenariat avec les étudiants de la faculté de santé des universités de Lomé et de Kara ont lancé depuis le début des luttes traditionnelles Evalas en Kabyè, à Kara, dans les différents cantons, une vaste campagne de sensibilisation des populations sur l’importance du don de sang.

« L’enjeu ici, c’est de pouvoir parler de l’importance de donner un peu de son sang. Parce que nous savons très bien qu’actuellement nous sommes dans la saison pluvieuse et la maladie dominante, c’est le paludisme, surtout le paludisme grave. Et la grande population de nos donneurs, ce sont des élèves et des étudiants. Aujourd’hui, c’est une opportunité pour nous. Raison pour laquelle nous remercions sincèrement les partenaires qui sont derrière nous pour nous permettre de pouvoir parler un peu du don de sang à la population. Ici, c’est une activité culturelle, raison pour laquelle il n’y a pas de la collecte de sang », a déclaré M. Séna Yao Tetteh, chargé de la promotion du don de sang au CNTS.

Selon lui, le don de sang est un acte volontaire, de solidarité qui permet de donner une deuxième chance de vie à quelqu’un qui n’y croyait pas à un moment donné dans son hôpital.

« Contrairement à ce que les gens racontent en ville, il n’y a pas à vider de votre sang. C’est juste donner le 1/13 de votre volume sanguin pour que vive l’autre. Et après le don de sang, il n’y a jamais eu de vide dans l’organisme », a-t-il rassuré.

A cet effet, M. Tétteh a fait savoir que si quelqu’un veut faire un don de sang, d’abord il s’engage à pouvoir sauver des vies humaines, il doit avoir entre 18 et 60 ans, peser au moins 50 kg, être en bonne santé.

« Maintenant, il y a des étapes. Il rempli les conditions, ça ne nous suffit pas. Le CNTS a l’obligation de sécuriser ce donneur. Raison pour laquelle, il y a d’abord un entretien par une consultation générale, il y a à poser des questions pour voir son état de santé. S’il n’ est pas asthmatique, drepanocytaire, porteur d’autres gènes qui peuvent toutefois nuire à sa santé. On doit lui prendre la tension artérielle, le poids et le diriger vers la salle de prélèvement », a-t-il ajouté.

Pour ce faire, M. Tetteh conseille à toute la population de se rendre au PC de Kara pour pouvoir faire le don de sang et au retour de toute la population dans les différentes zones de continuer de faire régulièrement le don de sang pour qu’ils disposent toujours des poches de sang dans les banques de sang, dans les formations sanitaires pour que personne ne meurt par manque de sang dans les hôpitaux.

« Nous nous réjouissons déjà du résultat parce que nous avons déjà circulé plus de 6 sites et notre grande surprise, c’est, que ce soit chefs traditionnels, autorités compétentes, population, jeunes et même les Evalas sont vraiment impactés par le message que nous passons et il y a certains qui ont voulu que la collecte de sang aussi se passe en même temps. Mais l’important, c’est de pouvoir sensibiliser d’abord la population, leur dire le bien-fondé, celui qui peut faire un don de sang ?, le pourquoi nous faisons un don de sang et qu’après les gens puissent faire le don de sang », a laissé entendre M. Tetteh.

ALI

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