Togo: 400 candidats composent pour l’entrée au CFMI
Le ministre de l’Enseignement Technique, de la Formation Professionnelle et de l’Apprentissage, M. Isaac Tchiakpé, a donné ce 17 septembre 2025, à Lomé, le ton du concours d’entrée pour le compte de l’année académique 2025-2026 au Centre de Formation aux Métiers de l’Industrie (CFMI). Ils sont 400 candidats à composer dans les matières de Français, Mathématiques et Physiques.
Ce concours concerne le parcours Bac Professionnel pour les élèves ayant obtenu le BEPC et le parcours BTS pour ceux titulaires du BAC II.
Les formations sont disponibles dans les domaines tels que chaudronnerie-soudure-Tuyauterie industrielles ; climatisation et froid industriel ; Electromécanique (énergies renouvelables, automatisme industriel, maintenance électrique,…) ; Mécanique d’entretien industriel (maintenance mécanique industrielle, usinage, hydraulique/pneumatique,…) ; Mécanique des engins motorisés (véhicules légers, engins de chantier et agricoles, groupe électrogène,…) ; Eau et Assainissement.
A l’occasion, le ministre de l’Enseignement Technique, de la Formation Professionnelle et de l’Apprentissage, M. Isaac Tchiakpé, a indiqué que dans le cadre du Plan national de développement du Togo, la question des compétences techniques et professionnelles à mettre au service de l’économie, tant dans ses dimensions agricoles qu’industrielles, est importante. Et, a-t-il poursuivi, le Centre de Formation aux Métiers de l’Industrie (CFMI) participe à cette politique du gouvernement qui vise à former les talents qui seront directement opérationnels sur le marché du travail.
« Toutes ces compétences , ce sont des compétences dans les métiers prioritaires. Des métiers prioritaires industriels, des métiers d’avenir, notamment l’assainissement, la mécanique, le froid industriel, alimentaire… C’est un centre d’excellence où toutes les filières qui y sont, ce sont des filières des métiers porteurs. Les gens qui sont formés ici, ce sont des compétences sûres, avérées. Ces personnes, si elles sortent, il ne se pose la question même de leur employabilité, ce sont des gens qui sont s’insèrent directement sur le marché du travail. Aujourd’hui, nous avons les brevets de Techniciens Supérieurs, nous avons aussi des gens qui passent pour le Baccalauréat Professionnel et la vision du Baccalauréat Professionnel, c’est un diplôme qui permet d’acquérir des compétences, qui a aussi une visée professionnalisant et qui peut permettre directement de vous insérer sur le marché du travail. ce sont les deux examens qui sont passés aujourd’hui », a-t-il fait savoir.
Il a saisi cette occasion pour prodiguer d’utiles conseils aux candidats.
« Nous avons donné des conseils d’abord en tant que parents, ensuite en tant que responsables de l’action publique. Nous leur avons recommandé de rester attentifs, de relire leurs copies et de mobiliser toutes les connaissances acquises durant l’année, car un examen n’est qu’une évaluation de ce qu’on a appris », a-t-il déclaré.
Le directeur général du CFMI, M. Jules Anani Gozo, a remercié les plus hautes autorités du pays, les ministères clés, l’AFD et les autres partenaires qui ont permis aujourd’hui à son institution d’augmenter sa capacité d’accueil.
« Avant, on ne prenait qu’une centaine de jeunes si bien que le nombre de récipiendaires est très intéressant, on n’arrivait pas à prendre tout le monde. Aujourd’hui, nous avons su augmenter considérablement notre capacité d’accueil et aujourd’hui, ils sont à peu près 400 dans l’ensemble, 350 au niveau des BTS et une centaine au niveau du Bac Professionnel », a-t-il laissé entendre.
M. Gozo a également remercié le ministre de l’Enseignement Technique, de la Formation Professionnelle et de l’Apprentissage et son homologue de l’Enseignement Supérieur qui se sont déplacés pour leur accompagner dans ce processus.
Il faut souligner qu’après les résultats de ce concours, il y aura un test psychotechnique d’aptitude plus l’entretien et suite à ça les lauréats vont commencer la formation.