Journée Internationale des droits des Femmes: L’enseignement et l’inclusion financière au cœur des échanges des femmes du MEPST
Chaque 8 mars, le monde entier célèbre la Journée Internationale des Droits des Femmes. Pour cette année, le thème retenu est: » Investir en faveur des femmes: Accélérer le rythme ». Au Togo, dans le cadre de cette commémoration, les femmes du ministère des Enseignements, Primaire, Secondaire et Technique (MEPST) mobilisées autour du ministre délégué chargé de l’Enseignement Technique ont planché sur le sous thème: « L’Enseignement et l’inclusion financière: une équation pour demain ».
Occasion pour elles de partager des informations sur le thème mondial et d’échanger sur le thème retenu au niveau sectoriel à savoir: « Investir en faveur des femmes : renforcer l’inclusion financière et encourager les femmes à la vie politique et publique ».

« Investir en faveur des femmes: Accélérer le rythme », c’est le thème retenu cette année par la communauté internationale pour célébrer la journée du 8 mars, Journée Internationale des Droits des Femmes.
Selon la responsable de la cellule focale Genre du MEPST, Mme Françoise Simala, ce thème cadre bien avec l’objectif de l’axe stratégique 1 de la Feuille de route gouvernementale: « Renforcer l’inclusion et l’harmonie sociale et garantir la paix » et se justifie par l’impact que l’inclusion financière a sur l’évolution fulgurante que connait le monde, influencée par des innovations et le développement rapide dans tous les domaines.

» L’accès aux services financiers est considéré comme un facteur de progrès pour sept des 17 Objectifs de développement durable. L’inclusion financière elle, constitue un facteur essentiel de réduction de la pauvreté et de promotion de la prospérité partagée. Le thème est donc la symbolique des nombreux défis qui se dressent sur la voix de l’épanouissement de la femme. C’est pourquoi, conscientes de ces défis, les femmes du MEPST, ont jugé opportun de plancher sur le sous thème « L’enseignement et l’inclusion financière : une équation pour demain », a-t-elle laissé entendre.
Cette journée étant également une véritable aubaine pour les femmes, car, non seulement elle offre l’occasion de réfléchir sur leur épanouissement, mais aussi et surtout, elle nous offre l’opportunité d’exprimer leurs préoccupations et de soumettre à qui de droit leurs doléances en vue de faciliter la collaboration pour mieux assurer leurs missions et responsabilités et atteindre les résultats attendus.
Ainsi, les femmes du MEPST, conscientes du caractère réflexif de cette journée, ont saisi cette occasion pour témoigner avant tout, leur reconnaissance à leur Ministre de tutelle, le Professeur Komla Dodzi KOKOROKO, qui ne ménage aucun effort quand il s’agit de l’épanouissement des Femmes et des jeunes filles.

A cet effet, elles lui ont témoigné leur gratitude pour ses multiples diligences notamment, la formalisation de la Cellule genre, la nomination des femmes aux postes de responsabilité (Directrices centrales, Directrices régionales, Cheffes d’Inspections, Cheffes d’établissements scolaires…), l’octroi de prix d’excellence aux meilleures élèves filles, et tout dernièrement, la création des « Clubs genre » dans les établissements scolaires.
Elles ont soumis quelques doléances dont la mise en œuvre contribuera à tutoyer les objectifs du développement durable.
Il s’agit de renforcer les capacités des femmes du MEPST en matière d’Entreprenariat en vue de booster leur autonomisation, car l’Inclusion financière prônée ne saurait porter de fruits sans formation préalable des bénéficiaires. Soulignons que ceci pourrait également passer par l’introduction de l’enseignement de l’entreprenariat dès le Collège; accroître la contribution au développement des compétences des femmes du MEPST en vue de faciliter leur accès aux corps hiérarchiquement supérieurs comme le stipule le Statut général de la fonction publique togolaise. En effet, malgré les efforts qui sont faits dans ce sens, les femmes demeurent peu représentées dans les catégories décisionnelles (15 % des agents des catégorie A1 et A2 ; MFPTDS, 2019); vulgariser l’Arrêté N°0316/MFPTDS du 02 février 2024, portant interdiction de la discrimination, du harcèlement sexuel ou moral, de la violence ou de l’intimidation en milieu professionnel et sur les lieux de travail, et sensibiliser les femmes à la Culture de la dénonciation. Car, il a été démontré que 76 % des personnes victimes de discrimination sont des femmes (MFPTDS, 2019).
ALI