SANTE

Réussites des Premières Journées Médicales: Pari gagné par l’Hôpital Dogta-Lafiè

L’Hôpital Dogta-Lafiè a organisé les 2 et 3 octobre 2025, dans ses locaux, à Lomé, les Premières Journées médicales. Placées sous le thème: « Innovations en médecine: défis et opportunités », ces journées ont été une occasion pour cet établissement de référence de faire connaitre, non seulement, son plateau technique d’exception, ses domaines de compétence, mais aussi de célébrer la rencontre d’excellence, de la performance et de la solidarité à travers l’invitation d’illustres praticiens du domaine.

Depuis son ouverture, l’Hôpital Dogta-Lafiè s’est imposé comme un pôle de référence dans le secteur de la santé, en étant à la pointe de la technologie au Togo et dans la sous-région.

Au-delà des équipements et des infrastructures modernes, ce sont surtout, de vaillants hommes et femmes, rompus à la tâche, qui font la différence, à travers leur dévouement, leur expérience et leur sens du travail bien fait.

C’est donc fort de ce savoir-faire avéré, et soucieux de repousser les limites de la médecine que l’Hôpital Dogta-Lafiè a initié les 02 et 03 octobre derniers les Premières Journées Médicales.

Ainsi, durant deux jours, il s’est agi de sensibiliser les professionnels de santé sur les dernières avancées applicables dans le contexte africain; de créer les synergies entre les structures sanitaires publiques et privées, et renforcer les capacités techniques des praticiens à travers des ateliers; d’encourager la mise en réseau des experts et inspirer des projets de collaboration interhospitalière; et de positionner l’Hôpital Dogta-Lafiè comme un catalyseur d’innovation et un élément scientifique régional au bénéfice de l’ensemble du système de santé.

A l’ouverture des travaux, le ministre de la Santé et de l’Hygiène Publique, Prof Tchin Darré, a indiqué que le thème principal: « Innovations en médecine: Défis et opportunités », choisi à dessein pour ces premières journées médicales, n’est pas anodin.

Selon lui, l’Innovation est la clé pour améliorer la prise en charge des patients et elle naît du dialogue et de la collaboration.

« L’Afrique, notre continent, avec sa population jeune et dynamique, est confrontée à un double fardeau: celui des maladies transmissibles persistantes (VIH/Sida, paludisme, tuberculose) et celui, croissant, des maladies non transmissibles (hypertension, diabète, cancers). Face à cette réalité complexe, l’innovation n’est pas un luxe, c’est une nécessité absolue. Elle soutend une volonté ferme de répondre, de manière adaptée et efficace, aux défis sanitaires spécifiques et complexes du continent. En substance, c’est une démarché qui doit viser la transformation des défis logistiques, épidémiologiques et économiques en solutions pratiques et durables, faisant de la nécessité, le moteur de la créativité », a-t-il laissé entendre.

Le ministre Darré a ajouté que l’innovation doit combler l’énorme fossé entre les besoins de santé et la capacité des systèmes de santé existants à y répondre, notamment dans les zones rurales et mal desservies. Elle doit renforcer l’autonomie et la résilience sanitaire, lutter contre les maladies spécifiques, négligées ou émergentes.

« Les outils clés de cette innovation se retrouvent aujourd’hui dans la logistique de l’utilisation des drones de livraison des médicaments et vaccins, dans le numérique des applications mobiles de consultation ainsi que dans le diagnostic des outils de dépistage rapide, simple, abordable et sans besoin de laboratoire central à l’instar des « Point of Care ». En d’autres termes, il nous faut plancher d’urgence sur les voies et moyens pour nous approprier un certain nombre de technologie en référence avec la télémédecine et la santé mobile, l’intelligence artificielle, le Diagnostic Décentralisé, les Laboratoires sur Puce et la Fabrication Locale de Produits Pharmaceutiques et de Vaccins », a-t-il fait savoir.

Pour le ministre, toutes ces opportunités exigent de relever, au préalable, des défis colossaux mais surmontables avec de la volonté politique. Il s’agit principalement des accès routiers et des infrastructures de base, des financements et de l’abordabilité des soins, de la formation et de la fuite des cerveaux, des réglementations et autres éthiques disciplinaires, a-t-il relevé.

« A cet effet, le gouvernement togolais, en application de sa feuille de route 2020-2025, n’a ménagé aucun effort, sous la conduite du Président du Conseil, Son Excellence Faure Essozimna GNASSINGBE, pour améliorer sensiblement le réseau routier de l’ensemble du pays, particulièrement les accès aux zones rurales et équiper, en matériels modernes, les différentes structures sanitaires sur l’ensemble du territoire national. L’hôpital de référence, dans sa configuration actuelle, rappelons-le, est un projet présidentiel », a-t-il laissé entendre.

Il a rendu un vibrant hommage au Président du Conseil pour sa constante sollicitude à l’endroit de son peuple dont le bien-être socio-sanitaire reste sa principale préoccupation.

Le directeur général de l’Hôpital Dogta-Lafiè, Médecin Lieutenant-Colonel, Eyouvéi Akata, a signifié que ces deux jours seront une opportunité de partage d’expériences, d’échanges sur les innovations et aussi de mise en avant de la collaboration, dans ce domaine pointu qu’est la médenine.

Selon lui, l’innovation ne se décrète pas, elle se construit. « Et c’est ensemble que nous la rendrons accessible, utile et durable », a-t-il déclaré.

ALI

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