Assurance Maladie Universelle: Une convention-cadre de partenariat lie désormais la CNSS, l’INAM et les institutions privées gestionnaires de couvertures complémentaires santé
Les organismes gestionnaires de l’Assurance Maladie Universelle (AMU), à savoir la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS) et l’Institut National d’Assurance Maladie (INAM), ont signé ce 14 octobre 2025, à Lomé, une convention-cadre de partenariat avec les institutions privées gestionnaires de couvertures complémentaires santé, notamment les compagnies d’assurances membres du Comité des Assureurs du Togo, les sociétés de courtage regroupées au sein de la Fédération Togolaise des Assureurs Conseils (FETAC), et les mutuelles membres du Cadre National de Concertation des Mutuelles du Togo (CNCMUT).
Cette convention-cadre permettra de faciliter l’accès des assurés à des couvertures additionnelles; d’harmoniser les outils, procédures et plateformes avec ceux de l’AMU; de renforcer le suivi et le contrôle pour mieux prévenir et lutter contre la fraude; et de mieux piloter la couverture santé globale grâce à une production statistique fiable et intégrée.

A l’occasion, le représentant du ministre de la Santé, de l’Hygiène Publique, de la Couverture Sanitaire Universelle et des Assurances, le secrétaire général, M. Dissaliba Winga, a rappelé que sous l’impulsion du Président du Conseil, Faure Essozimna Gnassingbé, le Togo s’est engagé résolument dans la construction d’un système de santé inclusif, solidaire et durable, garantissant à chaque Togolaise et à chaque Togolais un accès équitable à des soins de qualité à moindre coût.
« La mise en œuvre de l’AMU représente déjà un tournant historique. Elle traduit la volonté du gouvernement, sous la Haute direction du Président du Conseil, de réduire les inégalités d’accès aux soins et d’assurer une meilleure protection contre le risque maladie. Mais pour qu’elle tienne toutes ses promesses, il est indispensable d’offrir aux bénéficiaires des couvertures complémentaires adaptées à leurs besoins spécifiques, harmonisées avec des dispositifs existants et gérées dans un esprit de transparence, d’efficacité et de solidarité », a-t-il laissé entendre.
Selon lui, l’Assurance Maladie Universelle n’est pas une fin en soi. C’est un processus évolutif, qui s’appuie sur la complémentarité des acteurs et sur la confiance des citoyens.
« Cette convention-cadre pose les fondations d’une gouvernance partagée du système de couverture santé au Togo, où chaque acteur public comme privé contribue à bâtir une société plus juste, plus résiliente et plus solidaire. En unissant nos forces, nous faisons un pas décisif vers un Togo plus solidaire, où chacun bénéficie d’une protection santé durable et équitable », a-t-il indiqué.
Le directeur général de la CNSS, Mme Ingrid Awadé, a fait savoir que cette initiative s’inscrit la vision stratégique du Président du Conseil, Faure Essozimna Gnassingbé, qui a toujours encouragé un dialogue constructif et inclusif avec le secteur privé, dans une dynamique de co-construction d’un écosystème complet et structuré de la couverture maladie dans le pays.
Elle a souligné que cette rencontre est l’aboutissement d’un travail collectif mené avec engagement et rigueur par des acteurs venus d’horizons différents, mais réunis par un même objectif: offrir aux populations une meilleure protection contre le risque maladie.
« Dans un contexte où l’Assurance Maladie Universelle (AMU) est appelée à jouer un rôle fondamental dans notre pacte social, cette convention vient combler un vide organisationnel et réglementaire important. Elle crée un pont structuré entre la couverture de base portée par les organismes gestionnaires publics et les offres complémentaires proposées par le secteur privé », a-t-elle signifié.
Pour les responsables du Cadre National de Concertation de la Mutualité au Togo (CNCMUT), du Comité des Assureurs du Togo (CAT) et de la Fédération Togolaise des Assureurs-Conseils (FETAC), c’est une fierté partagée de savoir que le Togo est sur la voix de l’extension de l’AMU. Une étape qui donne la possibilité aux organes de gestion de collaborer et d’ouvrir un dialogue institutionnel, donnant la possibilité aux institutions privées gestionnaires de couvertures complémentaires santé d’accompagner l’Etat, comme la loi l’a prévu.
ALI