Investir au Togo : Une délégation d’hommes d’affaires Marseillais en mission d’exploration des opportunités d’affaires à Lomé
A l’initiative de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Togo (CCI-Togo), une délégation de femmes et d’hommes d’affaires Marseillais et de la région PACA, conduite par Hicham El Merini, président d’Africalink, est en séjour à Lomé. Ce 17 octobre 2024, une rencontre d’échanges a eu lieu entre cette délégation et les acteurs du secteur privé togolais.
L’objectif de cette rencontre est de nouer des relations directes avec des entrepreneurs locaux, facilitant ainsi la mise en place de collaborations commerciales, entrepreneuriales et d’investissement.
Le Togo regorge de promesses pour les investisseurs. Grâce à sa situation géographique unique, au cœur de l’Afrique de l’Ouest, et à ses infrastructures modernes, il est un carrefour stratégique pour le commerce dans la région, avec un accès direct à un marché de plus de 300 millions de consommateurs au sein de la CEDEAO.
Le pays se distingue également par sa zone franche, qui offre des avantages fiscaux compétitifs aux entreprises exportatrices, ainsi que par la Plateforme Industrielle d’Adétikopé (PIA), un hub industriel respectant les standards, conçu pour attirer des investisseurs dans des secteurs clés comme l’agro-industrie, le textile, les technologieset les énergies renouvelables.
En plus de ces infrastructures, le port en eau profonde de Lomé, l’un des plus performants de la sous-région, peut traiter plus de 1,5 million de conteneurs par an, ce qui en fait l’un des hubs maritimes les plus dynamiques d’Afrique de l’Ouest. Il représente une porte d’entrée stratégique vers les marchés de la CEDEAO.
C’est tous ces atouts qui ont attiré la délégation de femmes et d’hommes d’affaires Marseillais à venir et de nouer des relations directes avec les acteurs du secteur privé togolais.
Ainsi durant leur séjour, ils vont rencontrer des institutions clés qui leur permettront de mieux comprendre les structures de gouvernance et les initiatives publiques en faveur du développement économique ; des acteurs du secteur privé pour discuter des opportunités d’investissement et de partenariat.
Ils vont également visiter des entreprises pour s’offrir une immersion au cœur des secteurs clés de l’économie togolaise, tels que l’agro-industrie, les infrastructures et les technologies, leur permettant d’apprécier le dynamisme et le potentiel du secteur privé togolais. Ces interactions favoriseront l’émergence de partenariats solides et durables entre les deux communautés d’affaires.
A l’occasion, le président de la CCI-Togo, Dr José Kwassi Symenouh, a indiqué que le potentiel économique du Togo va bien au-delà des infrastructures. Le secteur agricole, qui est le pilier de notre économie à travers sa contribution à environ 40% du PIB, offre d’innombrables opportunités, notamment dans la transformation des produits agricoles. Des filières comme le coton, avec une production de plus de 70 000 tonnes par an, le soja, dont 200 000 tonnes sont exportées chaque année, le café, le cacao et le riz sont aujourd’hui au cœur de nos priorités de développement. Des initiatives ambitieuses sont en cours pour améliorer la productivité et la compétitivité de ces secteurs, a-t-il relevé.
« Notre pays met également un accent particulier sur les énergies renouvelables, avec l’ambition d’atteindre 50% de la production énergétique issue de sources renouvelables d’ici 2030. Le projet de centrale solaire de Blitta, d’une capacité de 50 MW, est l’une des plus grandes de la sous-région et illustre notre engagement dans la transition énergétique. Cette ambition place l’innovation technologique, le développement durable, le solaire, l’éolien, l’économie bleue et les infrastructures vertes comme des opportunités majeures d’investissement. Ces secteurs constituent des axes stratégiques pour l’avenir, non seulement pour répondre à nos besoins nationaux, mais aussi pour renforcer notre position en tant qu’acteur clé dans la transition énergétique de la sous-région », a ajouté le président de la CCI-Togo.
Pour lui, le partenariat avec Africalink et la communauté d’affaires marseillaise est une occasion de renforcer non seulement les relations économiques, mais aussi les échanges d’expertises et de savoir-faire. Ensemble, nous pouvons ouvrir de nouvelles perspectives dans des secteurs comme l’industrie, les services, l’agro-industrie, et bien d’autres encore, a-t-il dit.
« Consolider les liens de la France vers le Sud et ouvrir des marchés aux entrepreneurs africains en Europe est essentiel », a déclaré le président d’Africalink, Hicham El Mérini.
ALI