Journée mondiale du chiffrement : ISOC-Togo sensibilise sur le cryptage des données en cours d’utilisation

Chaque 21 octobre, le monde entier célèbre la Journée mondiale du chiffrement. Le thème retenu pour cette édition 2023, est : « Cryptage des données en cours d’utilisation ». Au Togo, dans le cadre de la commémoration de cette journée, Internet Society, chapitre Togolais (ISOC-Togo)  avec l’appui financier de Global encryption coalition, a organisé ce 20 octobre 2023, à Lomé, un atelier qui a regroupé les représentants des ministères, de l’Assemblée Nationale, de l’ordre nationale des avocats, des institutions œuvrant dans la thématique, notamment l’INSEED, IAI, Togocom, Café informatique et des écoles spécialisées. Il s’est agi de sensibiliser les participants afin qu’ils prennent des mesures pour protéger leurs données.

En effet, le chiffrement, c’est de rendre un texte, des données, des messages qui sont de façon lisibles pour les communs de mortel illisibles, non compris, codés pour ceux à qui ces messages là ne sont pas destinés.

Ainsi donc, la journée mondiale du chiffrement, est une occasion pour réfléchir, parler, mettre en avant le caractère utile, intéressant, crucial du chiffrement des données suite aux constats que la cybercriminalité prend de l’ampleur.

C’est dans ce cadre qu’Internet Society, Chapitre Togolais (ISOC-Togo) a initié un atelier pour sensibiliser les citoyens et les utilisateurs en ligne afin qu’ils prennent des mesures pour protéger leurs données.

Pour ce faire deux communications, notamment « Aspects juridiques du cryptage des données en cours d’utilisation au Togo : état des lieux » et « La Cryptographie et la Souveraineté Numérique » ont été développées. Internet Society (ISOC) et les diverses opportunités qu’elle offre à ses membres ont été également présentées aux participants.

Selon M. Djidjoley Kpomgbé, la première des choses que les citoyens doivent faire pour protéger leurs données, c’est de ne pas laisser leurs données trainer n’importe quand, comment en ligne.

« Les données constituent aujourd’hui la mine d’or du 21e siècle. Les données valent même plus que l’or, plus que tout ce qu’on a connu par le passé comme des sources de revenu inestimables. Donc, la première mesure à prendre, c’est de ne pas laisser trainer ces données personnelles, parce que d’autres les cherchent. D’autres veulent les voler et vous vous les laisser trainer, ça veut dire que vous participez également à la cyberdélinquence, à la cybercriminalité qui est en cours actuellement dans le monde. Donc, de façon basique, ne pas laisser ses données trainer n’importe comment sur la ligne », a-t-il laissé entendre.

Le président d’ISOC Togo, M. Edem Kokou Amegakpo, a souligné que la sécurisation de nos données sur Internet nous incombe tous.

« Dans nos activités de tous les jours, des messages à nos proches, les transactions électroniques (transactions bancaires, les achats et payements en ligne), les protocoles et échanges d’informations sensibles au niveau étatique…nous côtoyons de potentiels menaces qui peuvent transformer nos manquements en de véritables cauchemars, non seulement pour nous-mêmes, mais aussi pour nos familles, notre environnement et notre Etat. En ce sens, la sécurisation de nos données et informations est de notre responsabilité à tous », a-t-il lancé.

Aimé

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