Mise en place du SIGA au Togo : Le META restitue les résultats d’analyse et de capitalisation de la phase pilote


Le ministère délégué chargé de l’Enseignement Technique et de l’Artisanat, à travers la direction des statistiques, de la Recherche et de la Planification, a organisé le 17 août 2021, à Lomé, un atelier de restitution des résultats d’analyse et de capitalisation de la phase pilote de la mise en œuvre du Système d’Information et de Gestion de l’Apprentissage (SIGA) au Togo. Cette phase pilote, menée dans les Régions Maritime et des Savanes, a porté sur la couture et la mécanique.

Selon les initiateurs de la mise en place du SIGA, la feuille de route gouvernementale se propose dans son axe stratégique 2 de dynamiser la création d’emplois en s’appuyant sur les forces de l’économie. Cette feuille de route dans son axe stratégique 3 propose de renforcer les mécanismes d’appui aux très Petites et Moyennes Entreprises (TPME) essentiellement composées des entreprises artisanales. Et pour atteindre ces différents objectifs, il est indispensable de disposer des données fiables et actualisées pour la planification, le suivi et l’évaluation, qui font malheureusement défaut.

C’est dans ce cadre que le gouvernement a fait recours à l’appui technique du Fonds des Nations-Unies pour la Science, l’Education et la Culture (UNESCO) à travers son projet de renforcement des capacités de l’Education (CapED) pour la mise en place du SIGA dont les résultats d’analyse et de capitalisation de la phase pilote font l’objet de cet atelier de validation.

Ce qu’on peut retenir de l’étude diagnostique est que les Régions Maritime et des Savanes comptent 144 apprentis couturiers et 5.847 apprentis mécaniciens automobiles, dont l’âge est compris entre 15 et 24 ans. L’étude a également permis d’avoir une idée sur les caractéristiques, les formations offertes, les activités économiques et la situation géographique des ateliers et centres d’apprentissage, le profil, le niveau d’instruction et la qualification professionnelle des maitres artisans et des apprenants, le coût de l’apprentissage, ainsi que l’employabilité des apprentis à la fin de la formation.

Cette étude propose aussi des instruments de collecte des données, dont les principaux acteurs sont les membres des chambres régionales et préfectorales des métiers.

A cette occasion, le ministre délégué chargé de l’Enseignement Technique et de l’Artisanat, M. Kokou Eké Hodin, a souligné que le Togo vient de basculer dans le budget-programme depuis le début de cette année, consacrant ainsi la gestion axée sur les résultats.

Selon lui, cette gestion sous-tend un système de gouvernance qui exige de tous les responsables de disposer de données fiables et à jour sur leurs domaines d’intervention pour la prise de décision.

La spécialiste de programme au Bureau Afrique de l’Ouest de l’UNESCO, Mme Régine Priso, a salué les efforts consentis, ces dernières années par les autorités togolaises, dans le secteur de l’éducation et qui portent des fruits appréciables, avec en ligne de mire, la réouverture des établissements scolaires malgré la crise sanitaire liée à la COVID-19.

Parmi ces fruits appréciables, Mme Priso a salué l’engagement des acteurs éducatifs et les différents plans stratégiques qui régulent le secteur de l’éducation. Elle a indiqué que la philosophie de l’Objectif de Développement Durable (ODD) 4 est de ne laisser personne de côté à l’horizon 2030.

Chaque Etat membre devra rendre compte des efforts fournis et des progrès réalisés dans l’atteinte de cet ODD et démontrer sa contribution à l’atteinte globale de cet objectif.

Aimé

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